La planète Terre est en crise à cause de l'urgence climatique. L'augmentation lente des températures moyennes mondiales représente une énorme quantité de chaleur continuellement ajoutée à l'atmosphère et aux océans, et la chaleur est de l'énergie. Toutes les dynamiques atmosphériques et océaniques ont été dynamisées, y compris la circulation méridienne de base vers les pôles, la circulation tropicale de Hadley, les tempêtes tropicales et les systèmes météorologiques des latitudes moyennes. Les conséquences sont vastes et profondes et affectent tous les systèmes naturels et sociaux de la planète.

Les effets sur la santé de l'homme et de tous les autres êtres vivants passent pratiquement inaperçus. La combustion des combustibles fossiles émet des gaz à effet de serre, mais libère également des polluants atmosphériques toxiques, notamment du monoxyde de carbone, du dioxyde de soufre, divers oxydes d'azote et d'autres aérosols. L'OMS estime que ces gaz toxiques sont à l'origine de plus de huit millions de décès par an dans le monde, dus à des coups de chaleur, à des mélanomes, à divers cancers et à l'asthme. Le réchauffement climatique réduit également notre capacité à cultiver des aliments sains.

La réponse évidente devrait être de convertir notre production d'énergie des combustibles fossiles à l'énergie électrique propre et renouvelable. Nous examinons comment et pourquoi il faut procéder par étapes, en commençant à l'échelle locale, en ignorant les combustibles fossiles et en permettant aux forces du marché de réduire la demande en combustibles fossiles, ce qui se traduira en fin de compte par une réduction des émissions de carbone. C'est peut-être le seul moyen de garantir un avenir vivable à nos petits-enfants et aux générations futures.

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Bio:

Geoff est un scientifique spécialiste de l'atmosphère et du climat. Il a obtenu une maîtrise (1974) et un doctorat (1985) en dynamique des orages à l'Université de l'Alberta (UofA). Il est membre de la Société canadienne de météorologie et d'océanographie (SCMO) depuis 50 ans, membre et ancien président national de la SCMO (2006-2007), et a reçu plusieurs prix de cette société au cours de sa carrière qui a débuté en 1963. Il a présidé les centres locaux de la SCMO à Halifax, Saskatoon, Edmonton et Victoria, ainsi que le comité scientifique de trois congrès de la SCMO. Il a été nommé à deux reprises pour la prestigieuse médaille Patterson d'Environnement Canada, la dernière fois en 2024.

Après avoir pris sa retraite d'Environnement Canada en 1998, Geoff a poursuivi des recherches indépendantes sur le déclenchement d'orages violents, les bilans d'humidité atmosphérique, la sécheresse des Prairies et les îles de chaleur et de sécheresse. Il a utilisé le financement de la recherche contractuelle pour des études mobiles sur le terrain en Alberta, tout en soutenant et en co-supervisant plusieurs étudiants diplômés à l'Université de l'Alberta. Il a assuré le secrétariat de MAGS (Mackenzie GEWEX Study) et de DRI (Drought Research Initiative). Il a également enseigné divers cours sur l'environnement en tant que professeur auxiliaire à l'UofA et à l'université Kings d'Edmonton, ainsi qu'à l'université VIU de Nanaimo de 1999 à 2017.

Au début des années 2000, il a pris conscience des menaces croissantes liées au changement climatique et a commencé à y consacrer la majeure partie de son temps, en sensibilisant le public au changement climatique par des conférences publiques invitées, en rédigeant des articles de journaux et de magazines et en écrivant plusieurs romans sur le changement climatique. Il a même développé une étude biblique sur le climat et le temps dans les Écritures, intitulée Questions of Environmental Stewardship Theology (QuEST), et écrit actuellement un livre portant le même titre.

Geoff est actif dans plusieurs organisations liées au climat, en particulier l'Association canadienne du Club de Rome (CACOR), dont il est l'un des membres du conseil d'administration, son attention se portant sur la défense de l'atténuation des effets du changement climatique et de l'adaptation à ce changement. Il écrit actuellement son troisième roman sur le changement climatique.